Le message du pendu de Pieter Aspe

Bruges est en plein marasme, engluée par une chaleur écrasante.

Le commissaire Van In et sa compagne, Hannelore, juge s’instruction se traînent vers la moindre source de fraîcheur.

Le massacre d’une femme et de ses deux enfants dans le quartier résidentiel de la ville bouleverse leur journée.

Arrivés sur place, ils trouvent les corps sans vie de la femme et des enfants.

Le corps de l’un d’entre eux a été particulièrement abîmé par le tueur.

Le mari suspecté quelques minutes est retrouvé pendu.

Crime passionnel !

Van In a des doutes, il connaissait l’homme. Ils étaient ensemble à l’école et rien dans ses souvenirs n’explique cette action aberrante.

On a beau lui expliquer qu’avec les années les hommes changent, il reste plein de doutes.

Avec son équipe au grand complet, il commence l’enquête et très vite des incohérences apparaissent.

Un beau-père étrange, une escorte pour le moins détonante, plus ils avancent moins l’acte est cohérent.

Au fur et à mesure, les recherches l’entraînent au plus haut sommet de l’état avec les coucheries habituelles. Et toujours cette chaleur qui écrase et qui a tendance à agacer tout ce petit monde.

D’autres morts apparaissent, éclairant l’enquête d’un nouveau jour.

En plus d’être politique, cela devient étatique.

Voilà que des barbouzes pointent le bout de leur nez avec leur vilaines combines ce qui complique un peu plus la tache de Van In.

L’histoire s’accélère, les personnages perdent toute limite et des balles commencent à voler.

Avis du traqueur :

Une jolie découverte, un groupe de flic très humain, avec leurs failles et leur force.

Des situations qui se croisent, se compliquent et se dénouent.

Un commissaire humain et très sensuel.

Un polar agréable à lire qui permet de passer un bon moment.

Par la même occasion, l’auteur nous fait découvrir un peu plus de choses sur son pays.

Un peu comme un Norek, à travers des personnages qu’ils installent au fil des livres et des différentes histoires qu’ils racontent.

Ils dénoncent plutôt bien les maux de leurs pays respectifs tout en clamant leur tendresse pour celui-ci.