Qui suis-je ?

Je suis en 1973, je suis divorcé et j’ai quatre enfants. Lire a toujours fait parti de ma vie. Dès que je mets le nez dehors avec un sac, j’y mets un livre. J’ai eu la chance de grandir dans un foyer où les livres remplissaient les étagères. Mes premières lectures ont été laborieuses. Je n’étais pas scolaire, du coup, tout ce qui venait de l’école était rejeté. J’ai découvert la bibliothèque verte et tous ses héros. Problème, au bout d’un moment, je tournais en rond.

À douze ans, j’ai rencontré un professeur qui a fait lire à la classe Le K de Dino Buzzati.

J’ai eu mon premier choc !

Passez la nouvelle du K, je me suis laissé entraîner par les autres nouvelles du roman dont certaines me marquent encore aujourd’hui.

Quoi ? Il existe d’autres styles intéressants ?

Je me suis écarté un peu de mes lectures habituelles pour tenter d’autres styles et narrations. Je ne vais pas vous énumérer tous les auteurs que j’ai lus, mais pour faire court, je suis passé des Six compagnons, au K de Dino Buzzati puis une grande partie des Pagnol, Le procès de Franz Kafka, Le joueur d’échecs de Stephan Zweig, Un sac de billes de Joseph Joffo, Le journal d’Anne Frank.

Assez rapidement, mes choix se sont orientés vers les polars et les thrillers. Je reste persuadé qu’un roman de ce type se gagne dans les quinze premières pages.

Pendant que je découvrais d’autres styles, j’ai poursuivi mes lectures de polars et de thrillers. À mes yeux, les auteurs qui les écrivent sont les calques de la société. Comme des éponges, ils aspirent l’air ambiant et le ressenti de la population. Ils créent des histoires autour des sujets de leur époque.

Les années passant, je me suis ouvert un peu plus. Les romans historiques et d’espionnage sont entrés dans le cercle. Les John Le Carré, Robert Ludlum, Tom Clancy ou encore Jack Higgins sans oublier tous les S.A.S. de Gérard de Villiers. J’ajouterais beaucoup de Stephen King. Les romans de Sulitzer et L’hygiène de l’assassin d’Amélie Nothomb qui m’ont marqué eux aussi et tous pleins d’autres encore.

Deux romans historiques absolument délirants ont changé ma manière d’aborder les romans historiques.

Les piliers de la terre de Ken Follett et Le dieu fleuve de Wilbur Smith.

Je ne savais même pas que des auteurs savaient écrire comme cela.

Je connaissais Follett pour ses romans d’espionnage et d’action tous très bons, mais avec Les piliers de la terre, il a changé la façon d’écrire de tous les romanciers historiques. La découverte du Dieu Fleuve a été le fruit d’un heureux hasard. Je suis tombé sur Le septième papyrus qui est du pur roman d’action et d’aventure. C’est une gigantesque chasse au trésor d’un pharaon enterré avec toutes ses richesses quatre mille ans plus tôt. La lecture du livre m’a passionné. Quand j’ai découvert que l’auteur avait écrit un roman qui parlait de ce pharaon et de son histoire, je me suis jeté dessus et là, j’ai fait un bon de quatre mille ans en arrière. Je peux encore ressentir les odeurs du Nil, des chevaux et entendre des hurlements pendant les batailles….

J’ai eu des périodes où j’ai lu moins de nouveautés. Je me suis éloigné des polars parce que je ne trouvais que des histoires de tueur en série avec des scènes de violence inutiles. C’était à celui qui était le plus gore. Du coup, je relisais des romans que j’avais beaucoup aimés ou découvrais des auteurs plus anciens.

La découverte des réseaux sociaux et de la possibilité d’échanger et de partager ma passion a été un déclic. J’ai suivi le parcours d’un internaute standard. Je suis passé du mode lecteur à animateur.

Depuis de nombreuses années, je trouvais effarant que certains romans restent méconnus du grand public. Je voulais en parler et faire découvrir aux autres les sensations que l’on peut ressentir.

Les éditeurs ne savent pas vendre des livres. Ils ont leurs champions qui font la tournée des popotes chaque année. Ils font le tour les journaux télévisuels, mais les autres n’apparaissent pas et c’est honteux. Ils ont les ronds pour le faire mais vont au plus simple. C’est l’auteur qui doit se taper tout le travail en plus d’écrire les livres. Il doit se battre pour se faire connaître. La plupart des auteurs français ne vivent pas de leur plume. Pas parce qu’ils sont mauvais, juste parce que peu de gens les connaissent. Dans les librairies, j’entends souvent «oui, l’auteur, je ne sais plus comment il s’appelle, vous savez, celui qui est passé à la télé l’autre jour…blablabla». À côté, les philosophes sont reçus et on met les petits plats dans les grands. Ils ont leur utilité dans notre société, mais on devrait inverser les rôles.

Par les romans, les auteurs abordent tous les sujets sociétaux et véhiculent des messages compréhensibles par les lecteurs. Les philosophes pas toujours.

De toute façon, pendant très longtemps, on a porté une image absurde des auteurs : sombres, alcooliques et drogués et parfois les trois ensemble. Si en plus, ils faisaient des sous, alors c’était le crime suprême. Vous rendez-vous compte ? Faire des sous avec de la culture, crime de lèse-majesté !

Le 30 juin 2016, après de nombreux essais, je me suis lancé dans l’aventure du traqueur de livres. J’ai créé une chaîne YouTube, une page Facebook où je dépose des vidéos de romans que j’ai lus.

J’ai trois niveaux d’appréciation :

  • romans que j’ai aimés

  • romans coups de cœur

  • chouquettes d’or (petit délire qui a son origine dans la chaîne)

Mon objectif est de vous faire partager mon enthousiasme pour les romans. Je vous propose de les lire et de partager votre ressenti avec le plus de personnes possible.

Je crée mon blog histoire d’avoir un schéma. YouTube et Facebook sont très utiles, mais changent souvent de règles. L’intérêt du blog Le traqueur de livres est d’avoir un support clair, d’être chez moi et de vous faire partager mes lectures comme je l’entends.

J’espère vraiment que cela va nous permettre d’échanger nos avis et de vous faire partager ma passion pour les livres.

Le traqueur de livres part en traque.

À bientôt, bonne lecture et mangez des chouquettes.