Récidive de Sonja Delzongle

Coup de ♥♥♥♥♥ du Traqueur

Hanah Baxter,
Nationalité : Française
Profession : Profileuse

2 avril 2014, dans le centre pénitentiaire de Californie.

Hanah Baxter assiste à l’exécution de Jimmy Nash. C’est grâce au profil qu’elle a dressé que la police a réussi à arrêter ce monstre.

La justice l’a condamné à la peine capitale.

Par courrier Nash lui a demandé de venir assister à ses derniers instants.

En fait, elle sait qu’elle n’est pas venue pour lui, quand elle le voit prêt à mourir, elle voit son père.

Erwan Kardec, l’assassin de sa mère. Il est resté enfermé vingt-cinq ans, et maintenant, il est libre.

Alors qu’elle est rentrée chez elle, elle ne pense qu’à lui. Ses derniers mots lors de son procès : la promesse d’une vengeance coûte que coûte parce que c’est elle qui l’a dénoncé quand elle n’était encore qu’une enfant.

Pour se changer les idées, Hanah ouvre sa bière préférée et commence à la déguster.

Brutalement, un élancement sous l’omoplate lui coupe le souffle.

Depuis plusieurs semaines, une douleur à cet endroit va et vient.

En passant des radios, on distingue un fragment de métal qui ressemble à un éclat de balle qui s’est logé sous la peau. Seul problème, elle n’en garde aucun souvenir.

Obnubilé par ce souvenir refoulé, Hanah se décide à tenter l’hypnose.

Elle n’a pas encore envie d’enlever ce bout de ferraille ; elle veut connaître le fin mot de l’histoire.

Le thérapeute commence leur séance d’hypnose régressive.

Hanah se retrouve sur un bateau enfant ; deux hommes se battent, l’un sort une arme et tire. La balle ricoche et Hanah est touchée.

Le réveil est difficile.

Les souvenirs reviennent par bribe.

Ça s’est passé en France : elle a vu l’un des phares de Saint-Malo, mais surtout elle se rappelle de la tentative d’homicide.

Janvier 2014, centre pénitentiaire de Rennes, Erwan Kardec passe la porte de la prison.

Dans son sac plastique, quelques vêtements et dans le fond de sa poche, un couteau japonais son Higonokami.

Sa haine est intacte, c’est elle qui l’a maintenu débout toutes ses années.

Il retourne à Saint-Malo, il possède la maison où ils vivaient tous avant. Au moins, il lui reste un toit.

En arrivant devant, la colère le submerge.

La maison pourrit sur place et des squatteurs en ont pris possession. La police a laissé faire, histoire de le blesser d’avantage.

Il pousse la porte d’entrée. Il est frappé par l’odeur de pourriture et les tags qui recouvrent les murs. Il tombe sur les trois squatteurs. Il est chez lui alors il les vire.

C’est aussi simple que ça, en même temps, un mètre quatre-vingt-cinq pour quatre-vingt-quinze kilos et une gueule qui vous met le trouillomètre à zéro on ne réfléchit plus, on se sauve.

Avant de préparer sa vengeance, il va falloir filer un coup de propre.

Il sait qu’Hanah est loin, elle est devenue profileuse et douée avec ça. Il va l’attirer ici.

Comment ?

En faisant ce qu’il sait faire : tuer.

Avec son arme, il va trancher, sectionner, et avec ses mains, il va écraser broyer.

Il ne lui reste que quatre mois, cancer de la prostate stade quatre, il n’a rien à perdre.

Juste tenir la promesse qu’il lui a faite avant qu’on ne le jette dans le trou.

Ils auraient pu être heureux, mais elle l’a dénoncé. Une fille bien ne doit pas dénoncer son père surtout quand il s’occupe si bien d’elle.

Avis du traqueur:

Un vrai roman coup de cœur pour une histoire parfaitement maîtrisée et rythmée.

Un suspens tendu, qui vous fait tourner les pages de plus en plus vite jusqu’à un final, aussi surprenant que prenant.

Un triller qui nous saisit dès les premières lignes. Les personnages sont prenants et réalistes.

Sonja Delzongle frappe de nouveau, avec son style prenant et terriblement addictif.

Un roman à dévorer comme des chouquettes.

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Coup de ♥♥♥♥♥ du Traqueur