Des nœuds d’acier de Sandrine Collette
Un matin d’avril 2001, Théo sort de prison après y avoir passé dix-neuf mois.
Dix-neuf mois de tension, dix-neuf mois à ne dormir que d’un œil, entouré de fauves qui n’attendent qu’une occasion pour déverser leurs de haine contre lui.
Enfermé entre ces quatre murs avec des criminels, il a dû apprendre leurs règles.
Pour survivre, Théo a dû jouer du poing et oublier les règles du dehors.
Son unique espoir, Lil sa femme, la seule volonté pour retrouver sa vie d’avant, leur vie d’avant.
Parce que Théo n’est pas en prison pour rien.
Max, son frère, celui qui avait tout, a voulu posséder l’unique personne qu’il n’avait jamais eue.
Après une soirée très arrosée, Max et Lil ont fait l’amour.
Théo a perdu son sang-froid, tout ce en quoi il croyait, ses dogmes sur lesquelles sa vie reposait venaient de s’écrouler.
Il est allé voir son frère et l’a dérouillé comme jamais il n’a dérouillé quelqu’un avant lui et manque de bol, il s’est cogné, comas d’où la prison.
Condamné à plusieurs années et dix-neuf mois de prison et c’est déjà pas mal.
Pendant l’une de ses ballades, frigorifié, il tombe par hasard sur une petite ferme perdue au milieu de nulle part et un énorme potager.
Le propriétaire l’invite à se réchauffer.
A peine franchi la porte, l’instinct de Théo lui hurle de partir, PAF ! Trop tard.
Il se réveille dans une cave, une douleur violente derrière la tête et complètement aveugle. Il est entravé, il sent des chaînes sous ses doigts.
Avis du traqueur :
Un premier roman que l’on prend en pleine tête.
On en sort avec des bleus partout. Un auteur qui joue avec les corps, les muscles et les ligaments des personnages.
On se fait rentrer dedans et on en ressort tout retourné avec des bleus partout.
Des nœuds d’acier de Sandrine Collette Éditions Denoël
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