La fille du train de Paula Hawkins

Il y a Rachel. Elle est alcoolique. Sa vie n’est qu’une plainte, une succession d’échec.

Elle passe son temps entre deux errances éthyliques.

Mais, deux fois par jour, elle fait une chose étonnante.

En effet, elle prend le train de banlieue en direction de Londres.

Celui de 8H04 le matin et de 17H56 le soir.

Chaque jour, lors d’un arrêt, elle guette à travers les fenêtres du train une maison située en contrebas de la voie ferrée.

A force, elle la connait par cœur, elle regarde le couple qui vit dedans.

Elle leur a donné un nom chacun, Jason et Jess, elle leur a même trouvé un métier.

Elle projette tout ce qu’elle n’a plus, tout ce qu’elle a perdu.

Seulement un jour, quelque chose vient bousculer son quotidien.

Dans le jardin de son couple de rêve,

elle voit Jess embrasser un autre homme que Jason.

Là, c’est le choc, son rêve explose, du coup elle boit quelques verres de plus.

Quelques jours plus tard, à la une de tous les journaux, elle découvre un visage qu’elle a appris à connaitre : Jess, sa Jess a disparue.

Et il y a Mégane.

Elle a tout pour être heureuse, tout pour éprouver du bonheur. On la suit dans sa vie au quotidien, ainsi qu’à travers le regard de son mari.

Anna est mariée, a un enfant.

A la fois proche de Rachel mais aussi son pire cauchemar.

Anna, qui a pris le mari de Rachel et qui lui a donné un enfant.

Avis du traqueur :

Portraits de femmes, à différentes périodes de leur vie.

Trois femmes aux destins croisés.

Trois réalités qui vont se rencontrer et se fracasser.

Pour le lecteur, difficile à d’apprécier le personnage centrale tant elle se laisse glisser vers le point de non-retour.

On en apprend plus sur elle au fur et à mesure et surtout comment elle en est arrivée là.

Plus on découvre les vies de ses femmes, plus on se fait embarquer dans une intrigue complexe.

Une toile d’araignée que l’auteur prend un malin plaisir de tisser.

Un fin qui frappe et nous glace le sang.

Un roman clivant, on aime ou pas.