Le voleur de vents de Frédéric H. Fajardie

1609, un groupe d’hommes et de femmes puissants mettent au point un complot pour exécuter le roi Henri IV.

Douze conjurés avec, à leur tête, un moine défiguré.

Un plan incroyable qui a été mis au point par ce prêtre.

Les conjurés font partis des têtes couronnés. Ils veulent que ce monarque meure pour reprendre leurs prérogatives. Des représentants des pays en guerre mis aussi de France se sont regroupés.

Le plan est stupéfiant, trois cercles de fer et de mort, installé autour du roi. Trois cercles, parfaitement hermétiques, empêchant toute aide extérieure et se refermant sur Henri IV.

Thomas de Pomonne, comte de Nissac, amiral des mers et du Levant est appelé à la rescousse pour protéger le roi et punir les conjurés.

Les Nissac ont toujours servi leur pays.

Peu habitué à la cour du roi, taiseux de nature et de haute vertu, il passe son temps en mer, protégeant les frontières du pays et taquinant les Espagnols ses ennemis préférés.

Quand il est à terre, il reste dans son lointain château, construit par ses ancêtres de retour des croisades.

Sur ses terres, il traite chacun comme son égale, aide les plus démunis.

Tous l’apprécient.

Homme réfléchit, il a été formé aux idées nouvelles et a longuement pensé aux sciences de la guerre ce qui fait de lui un combattant respecter et redouté de tous.

À bord du Dragon vert tous les matelots sont égaux entre eux.

Combattants de haut vol, ils sont prêts à suivre Nissac jusqu’en enfer.

Aussi bon combattant sur les mers que sur terre, il terrasse tous ses ennemis à l’épée.

Il relève tous les défis. Même quand son roi lui demande sacrifice, il s’exécute.

Quand enfin, par une nuit, il rencontre celle qui sera sienne, il s’élance, sabre au clair.

Mais il semble que ceux qui lui ont demandé de l’aide se retournent contre lui. Nissac est trop efficace. Il agit trop vite et fait trop de dégâts parmi les ennemis.

Il semble que le roi doit mourir.

Certains des conjurés prennent peur. Ils veulent la mort de Nissac. Les lâches lancent leurs spécialistes contre lui.

C’est sans compter sur ses talents de bretteur et le courage de ces hommes.

Ils répondent à coups de sabre, d’épée, de flèche et de canon. Ils sont la guerre et personne ne semble pouvoir les arrêter.

Sous ses frappes d’estoc, rien ne résiste.

Nissac pense et agit vite et fort.

Les cercles d’acier sont sur le point d’exploser les uns après les autres.

Avec ces hommes, Nissac s’attaquent à toute cette fange qui le dégoûte.

Avis du traqueur :

De son côté, le moine défiguré et ses hommes, chargés de haine et de folie, descendent sur Paris rependant mort et désolation dans les campagnes et les routes qu’ils traversent.

Un vent de panique souffle.

Le moine veut créer le chaos que le pays se soulève.

Un roman de cape et d’épée aussi magistral, que passionnant. Des scènes de batailles navales proprement stupéfiantes et passionnantes.

On se retrouve sur le pont du Dragon vert, au côté du mousse, son petit cœur broyé de peur, qui résonne dans sa poitrine.

Puis, apparaît Nissac sur le pont. Couteau entre les dents, sabre au clair.

Comme avant chaque bataille, il a passé une chemise de lin d’un blanc étincelant. Il prend les petites mains du mousse entre les siennes et lui glisse quelques mots rassurant aux creux de l’oreille.

Se tournant vers les vaisseaux ennemis, il les observe quelques instants, un léger sourire aux lèvres et fait tonner les canons.

Quand la fumée, se dissipe, il s’élance le premier, en hurlant comme un forcené, taillant tout ce qui se trouve sur son passage.

Quand il est sur terre, ces plans sont aussi audacieux que spectaculaires. On assiste à chaque attaque avec autant de surprises et d’excitation. On court à ses côtés.

Puis arrive la fin de l’histoire. Trois cercles d’acier qu’il a en partie pénétré. Il s’enfonce dans la foule pour protéger le monarque qui court à une mort certaine.

L’assassinat d’Henri IV comme personne ne l’a jamais encore imaginé. Aussi prenant que réaliste. L’auteur est malin, mais je préféré que vous fassiez le rapprochement.

Un roman de haute voltige que j’ai lu de nombreuses fois et que je prends plaisir à relire de temps à autre.

Lisez-le, offrez-le, partagez-le avec vos proches. Une histoire pleine d’action, d’aventure et de noblesse.

De l’histoire dans l’Histoire et conté avec talent.

Ce roman se dévore comme un sachet de chouquettes

Le voleur de vents de Frédéric H. Fajardie Edition J.C. Lattes

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