L’effet papillon de Jussi Adler-Olsen

William Stark est intrigué par un SMS envoyé d’un de ses contacts au Cameroun.

Il y part sur l’ordre de son patron. Il en revient presque aussitôt et disparaît de la surface de la terre.

Il laisse sa femme et sa belle-fille gravement malade.

Quelques temps plus tard, Marco, un jeune gitan, pickpocket par obligation décide de quitter son clan. Il sait ce qui l’attend s’ils le rattrapent.

Il ne veut plus de cette vie. Il a soif d’apprendre. Il est le seul de la bande à avoir appris à lire et écrire.

Il a soif de connaissances et s’est débrouillé pour récupérer des manuels scolaires qu’il a dévorés.

Il sait que ce qu’ils font est mal et surtout, il a vu et entendu la cruauté dont est capable leur chef.

Ils veulent l’estropier.

Il n’a plus le choix, il doit fuir.

Il court vers la forêt pour s’y cacher. Alors qu’ils le poursuivent, il trouve une cache. Un trou prêt d’un arbre. Il s’y faufile et reste interdit. À ses côtés, le cadavre d’un homme.

C’est William Stark. Il sait que son oncle Zola, leur chef mafieux, et son père, sont responsables de ce crime.

Zola prend peur, il lance tous ses hommes à la recherche de Marco.

Avec ce qu’il vient de découvrir, il pourrait avoir envie de parler à la police. Il doit l’arrêter et le faire disparaître.

C’est une gigantesque chasse à l’homme dans Copenhague qui commence.

Chaque mendiant, chaque estropié, chaque hère qui est à la solde de Zola ont reçu ordre d’arrêter Marco.

Zola n’est qu’un exécutant, la mort de Stark a été décidée dans les hautes sphères du pouvoir.

Avec la crise financière que les banques ont traversée, elles ont besoin de cash. Elles trouvent une idée lumineuse : aider une lointaine tribu, Les Bakas, les pygmées de la jungle Dja.

Des fonds sont débloqués pour leurs venir en aide.

Sur plusieurs années, les millions d’euros sensés soutenir la tribu sont détournés. L’argent est siphonné systématiquement pendant que la tribu se meurt.

Trouver Marco, c’est trouver Stark et par la même occasion ouvrir la boîte de Pandore que certains veulent laisser verrouillée à triple tour.

Les morts s’accumulent !

Marco a conscience de ce qu’il représente pour la police. De plus, il se sent proche de la famille de William Stark. Il veut se faire connaître.

Mais comment faire ?

Il est entré illégalement dans le pays. S’il va voir la police, il se retrouve aussi sec embarqué.

Comment transmettre ce qu’il sait. Il a appris l’existence du Département V et de Carl Mørck.

Il s’arrange pour leurs laisser des indices.

De son côté, Mørck et son équipe fouillent le passé et commencent à soupçonner des ramifications politiques.

Une course contre la montre se met en place.

Marco a plusieurs fois frôlé la mort. Plus les jours passent, plus ses anciens amis le cernent.

La peur gagne les décideurs. Ils appellent des mercenaires à la rescousse.

D’anciens enfants soldats, devenus adultes. Des machines sans conscience que rien n’arrête à part leurs morts.

Avis du traqueur :

Un polar bluffant et redoutable.

Pourtant, pourtant, j’émets quelques réserves.

Beaucoup de sujets traités et tous très intéressants.

Les liaisons que l’auteur arrive à faire normalement ne prennent pas, en tout cas pas tous. Plusieurs fois, je me suis retrouvé un peu perdu entre les différents protagonistes.

Entre les tribus mères qui sont décimées par un modernisme sauvage. Le focus sur la situation des enfants utilisés par des groupes criminels parce que mineurs.

Viennent aussi les enfants-soldats qui deviennent des machines de guerre sans conscience, là encore un sujet aussi révoltant que passionnant.

Et bien sûr la corruption et le cynisme de certains milieux affairistes prêts à tout pour garder la tirelire.

Peut-être trop de situations traitées dans le même roman qui m’ont égaré par moment.

Malgré cela, c’est un thriller prenant, plein de rebondissements. On retrouve le Département V, Carl Mørck et son équipe qui gagne un nouveau venu ce qui ne se passe pas sans quelques problèmes.

Si on ajoute que le patron de Mørck part en retraite et que le nouveau ne fait pas partie des flics qu’il apprécie.

Quand en plus, il apprend qu’Assad l’a connu en Irak, ça le perturbe vraiment.

C’est vrai, quoi, Assad ne lui dit jamais rien sur son passé. Et Rose qui fait joujou avec le nouveau.

J’aime l’auteur et ses histoires qui parlent toujours de sujets difficiles. Il réussit à mêler le crime et l’humour avec des situations parfois complètement loufoques.

L’effet paillon de Jussi Adler-Olsen Éditions Livre de Poche

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