Après le début de carrière d’un pur-sang, médaillé olympique de tir, des galons en veux-tu en voilà, Anne Capestan intègre la brigade des mineurs.

Trop de pression, trop de tension, trop d’affreux. Elle disjoncte et elle abat un suspect.

Sous l’autorité de Buron, nouveau patron du 36 quai des Orfèvres, elle est mise à la tête d’une brigade de « poulets grillés ». Tous ont déplu à une ou plusieurs personnes, ou ont simplement pété les plombs.

Le résultat est le même, ils terminent chez elle.

Capestan est passée par là, une faiblesse n’est pas rédhibitoire, elle sait que cette brigade est sa dernière chance et elle transmet cette envie à ses collègues.

La commissaire essaie de faire fonctionner sa brigade maudite.

Et elle y arrive plutôt bien !

Des personnages aussi hétéroclites qu’une joueuse addictive, un flic qui s’appelle Merlot, un ancien bœuf carotte ou encore une auteure, tous ont compris que s’ils veulent poursuivre dans la maison Poulaga se sera dans cette brigade.

Cet appartement commissariat est leur chez eux, d’ailleurs, c’est plutôt pas mal, personne ne les empêche d’aménager leur petit nid comme ils l’entendent.

Dans leur bureau, rue des Innocents, la brigade tourne et plutôt mieux que prévue. Ensemble, ils unissent leurs qualités et aussi surprenant que cela puisse paraitre, ces individus aussi différents que spontanés arrivent à travailler ensemble.

Dès leur première affaire, ils la résolvent.

Seulement voilà, ce n’est pas pour autant qu’ils redorent leur blason.

C’est un flic qui est arrêté. Capestan et son groupe sont considérés comme des traitres. Ils rentrent dans leur commissariat et pansent leurs plaies.

Une nouvelle affaire pointe le bout de son nez, mais avant, on leur transfère un nouveau gus et pas n’importe lequel, celui-ci a traversé les âges.

Son nom, Henri Sant Lô, encore plus décalé que les autres ; il se prend pour D’Artagnan.

Le groupe est rattaché au meurtre de Serge Rufus, ancien de l’Antigang, il a été salement secoué avant d’être abattu.

Capestan est plus impliquée qu’il n’y parait et elle jurerait que c’est pour ça que Buron les a greffés à l’enquête.

Serge Rufus a été son formateur à Lyon vingt ans plus tôt et elle a divorcé de son fils, Paul Rufus.

Un flic qui se fait descendre n’est jamais une affaire simple.

Basil Diament de la BRI, chargé de faire le lien entre les flics et eux ne joue pas franc jeux.

Qu’importe, Capestan suit sa piste, une plaque de rue au nom de Serge Rufus.

L’équipe se rend à l’Ile-sur-la-Sorge, le fabricant de meubles Jacques Molonne (Maldonne ? bon ok je sors..) a été tué de manière identique à Serge Rufus.

Il faisait des allers-retours en Suisse pour maintenir à flot son entreprise qui n’était pas vraiment rentable.

Quand Capestan rentre sur Paris, un suspect est déjà encristé, l’affaire presque terminée, mais c’est sans compter l’obstination de Capestan.

Pas convaincue par la garde à vue, Capestan obtient un peu de temps avant que l’enquête ne soit close.

Très vite un autre meurtre est découvert.

Alexis Velowski !

Ce coup-ci, l’équipe se déplace. Ça commence à faire beaucoup de monde du côté de Lyon qui se fait descendre.

C’est dans cette ville que Capestan a rencontré son ex-mari et que son ex beau-père est décédé.

Dans le placard EDF de l’immeuble de Velowski, l’équipe Capestan trouve l’indice principal.

Un cahier qui raconte toute l’histoire, un braquo qui date de plusieurs années et à l’intérieur, le nom d’un complice.

Avis du traqueur :

Un polar plein d’humour corrosif mais parfaitement construit.

On comprend à quel point l’auteur s’amuse à casser les codes du polar standard en intégrant une brigade faite d’individus différents mais tout aussi doués dans leur catégorie.

Certaines scènes (avec l’âne) sont à mourir de rire et seraient intéressantes à voir en image.

Sophie Hénaff a trouvé ses personnages et les fait évoluer tranquillement.

L’avantage est qu’elle peut en ajouter autant qu’elle veut.

En attendant, elle les développe, Eva Rosière, son auteure aussi déjantée que brillante qu’elle a mis en binôme avec le capitaine Lebreton ancien négociateur du Raid, Merlot, alcoolo mais bon flic.

On a aussi Orsini accro aux jeux, mais plus complexe qu’elle n’y parait.

Des individus attachants, des intrigues maîtrisées et un humour ravageur sans être lourdingue.

Et ces quelques lignes finales qui laissent présager du changement en perspective.

Vivement, le prochain, ça pourrait être intéressant.

Quelle fin !

À découvrir et vite s’il vous plaît !

Mangez des chouquettes c’est comme de croquer un nuage, c’est plein d’air et c’est bon

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